SCPI ou immobilier direct : le match en investissement locatif
Toute personne intéressée à investir dans la pierre a deux options : acheter directement un bien immobilier ou souscrire des actions SCPI. En partant des principes financiers aux avantages de l’investissement, chaque méthode a ses propres particularités. De ce fait, il est important de définir clairement ses objectifs en fonction de son profil et des circonstances. Voici le match investissement entre les deux possibilités afin d’aider toutes les personnes voulant constituer un patrimoine immobilier destiné à une location.
Qu’est-ce qu’on peut dire du lancement du projet ?
En ce qui concerne la mise en départ de l’investissement, acheter un bien immobilier en direct nécessite une constitution de fonds importants. Dans la plupart des cas, la souscription d’un crédit immobilier est nécessaire. Or, le remboursement de la somme empruntée engendre toujours quelques difficultés au cours de la gestion financière du projet. Par ailleurs, en achetant un bien immobilier des parts de SCPI, on peut démarrer son projet même avec un budget minime. Quelques centaines d’euros peuvent suffire pour lancer l’investissement sans faire preuve d’apport personnel ni d’autres conditions bancaires.
Il faut reconnaître alors que dans cette optique, les SPCI restent plus avantageux.
Quid de la gestion du bien ?
Il est reconnu que pour les SCPI, tous les traitements liés à la collecte des mensualités, l’entretien, les travaux ainsi qu’à l’administration du bien sont pris en charge par la société de gestion. L’investisseur n’aura pas donc à se préoccuper de ces détails et peut se focaliser sur les stratégies d’optimisation du projet. Par contre, en investissement direct, tous ces paramètres sont assurés par le propriétaire. Or, ce sont des tâches fastidieuses qui nécessitent du temps et beaucoup d’implications. Il est possible de faire appel à une agence immobilière, mais ceci demande des dépenses supplémentaires.
Une fois de plus, les SCPI s’annoncent plus profitables vis-à-vis de l’investissement direct.
Qui est le plus avantageux en matière de fiscalité ?
Que ce soit pour l’immobilier direct ou pour les SCPI, il n’y a que des avantages fiscaux. Tous deux permettent de percevoir des revenus fonciers soumis à l’impôt. Les intérêts d’emprunt peuvent être déduits si l’investisseur a fait l’objet d’un prêt pour le lancement du projet. Il en est de même pour les cotisations d’assurance et le coût des opérations d’aménagement ou de rénovation. De plus, la loi autorise dans les deux cas un accès aux dispositifs de défiscalisation comme Pinel ou autres.
On peut dire qu’en matière de fiscalité, le match investissement est nul.
Comment se présentent les frais ?
Même si les moyens de tarification des frais pour les deux options sont très différents, il est toujours possible de dresser une comparaison. En immobilier direct, tous les frais sont acquittés à l’achat. L’investisseur doit alors payer en même temps le prix du bien et les frais annexes (frais de notaire, droits de mutation, travaux de rénovation, etc.). Pour la gestion locative, il faut juste estimer les dépenses supplémentaires. En ce qui concerne les SCPI, les frais sont diversifiés et un peu nombreux. On doit payer les frais d’entrée et les frais de gestion annuels qui peuvent atteindre un total minimum de 18%. Malgré le fait de pouvoir étaler le paiement, le rendement n’est aussi évident.
Dans cette mesure, l’immobilier direct en sort gagnant.